Recherche par auteur : Muray, Philippe
2 résultats.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 21h. 51min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 30301
Résumé:"Choses vues" dans les dernières années du XXe siècle, les chroniques ici rassemblées dressent un portrait aussi précis que possible de notre temps; et, simultanément, elles ébauchent une théorie générale de ce moment de la civilisation que Philippe Muray appelle l'ère hyperfestive, car l'accumulation illimitée de fêtes en est devenue l'occupation la plus fervente et la consolation la plus quotidienne. L'individu inédit que cette civilisation est en train de façonner a donc lui aussi un nom qui n'était encore jamais apparu nulle part Homo festivus. Après l'Histoire est le récit, à la fois inquiétant et comique, des aventures de ce personnage qui ne ressemble plus à rien de connu jusque-là. On y trouvera des aperçus étonnants sur son idéologie, son langage, ses habitudes, son comportement intime, sa morale publique, ses nouvelles méthodes pour faire régner l'ordre et même, de plus en plus souvent, et de manière impunie, la terreur. Pour espérer comprendre quelque chose à notre époque, il est indispensable de faire le pari que la métamorphose des hommes a déjà eu lieu et que leur mutation n'est envisageable qu'à partir de l'hypothèse d'une sortie définitive de la période historique, pour autant qu'Histoire et humanité étaient synonymes. Après l'Histoire veut donc dire aussi : après l'humain.
Lu par : Anne Ballandras
Durée : 3h. 50min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76695
Résumé:"Depuis L'Empire du Bien, le bien a empiré", assène Philippe Muray dans sa préface de 1998, rédigée sept ans après la publication originale de cet essai capital. Depuis la "fin de l'histoire", l'emprise de la bien-pensance et de la fausse altérité ne cesse de grandir : nous vivons à l'ère des "truismocrates", des fausses idoles éphémères et du vide universel au nom d'un humanisme privé d'humanité... La dictature du prêt-à-penser et de la bienveillance, rançon de l'inculture, empoisonne nos vies de joyeusetés factices dans lesquelles l'homme contemporain se perd en croyant "se trouver". C'est contre ce paradoxe permanent que l'auteur se dresse, nous invitant avec verve à conjurer la pensée unique et la lobotomisation des esprits. Et à célébrer la vraie liberté de penser, et donc de critiquer, avec un humour flamboyant, prophétique et ravageur.